Mais que fête-t-on ? Allez-vous me demander... Si tout va bien, nous devrions fêter aujourd'hui le 2 000ème commentaire sur mon blog...

Et vous vous souvenez qu'il y avait eu une distribution de petites surprises pour le 1 000ème...

Alors déjà, pour vous remercier toutes, visiteuses muettes ou plus ou moins bavardes, je vous offre cette grillette, ma dernière création, où notre nouvel ami, le petit Vermicelle nous fait les honneurs de sa maison. Une ou deux autres surprises pourraient bien être distribuée(s)...

Nous allons visiter maintenant des habitats un peu plus humides, mais leurs hôtes ne s'en plaignent absolument pas...

Je vous présente une charmante petite bête (11cm), que je n'avais pas réussi à photographier correctement en juillet. Il s'agit d'un syngnathe à poitrine noire (j'avoue que je ne sais pas où est la poitrine noire... pas vue...).

Mon dernier cousychèque et son cousybloc assorti sont de cette couleur très lumineuse :

Si vous voulez les voir ouverts, je vous invite à le faire sur le blog de Sand à qui ils étaient destinés...

http://sand.over-blog.net/

Bonne visite...

Ah ! il faut que je vous fasse part de la réaction bien masculine de mon mari quand je lui ai montré mon petit panier mignon que vous avez découvert hier. Il m'a dit : oui, c'est bien. Maintenant, tu n'as plus qu'à remettre le camembert dedans... (il faut dire que tellement pressée de mettre en application l'idée "lumineuse" que je venais d'avoir, j'avais viré le camembert dans le frigo et piqué la boite sans attendre...)

C'est quand même amusant de voir les représentations de poissons en dessin ou même en broderie ; les créateurs mettent toujours des bulles... C'est absurde ! Les seuls à faire des bulles sont ceux qui ont emmagasiné de l'air et qui le restituent... Comme les plongeurs, par exemple.

Les poissons ne font donc pas de bulles !

Mais ils peuvent jouer au cerceau... Regardez celui-ci où il est allé se faufiler ! Je ne sais pas son nom, mais les petites demoiselles qui gravitent autour de lui sont des castagnoles bicolores. C'est mignon, comme nom, n'est-ce pas ?

Après le cerceau, dans la catégorie des poissons-ballons, voici le tétrodon constellé qui a la particularité d'adapter sa coloration à son environnement.

Lentement, mais surement, elle avance... Je vous la dévoile pan par pan. Je vous ai déjà montré le premier côté extérieur...

Voici l'autre côté. Pas de radis, mais mon initiale et toujours le rappel de la frise de petites fleurs.

J'ai bien cru que je n'arriverais pas à faire mon article, ce soir ! Overblog, quand ça veut bien fonctionner, c'est formidable mais quand ça rame... grrrr....

Allez, un peu de détente avec votre thalasso quotidienne.

Ca y est ! Cette fois, on attaque les photos de mes vacances d'octobre.

Et on commence par un poulpe, qui jouait son timide ! Impossible de l'interviewer. Il devait être impressionné par la paparazzi !

Cette petite limace porte un nom de vilaine maladie, je trouve : c'est une phyllidie variqueuse. Je ne fais pas ma savante sur ce coup là : je découvre en même temps que vous avec mon bouquin de poissons. Il y en a beaucoup que je connais, mais pas tous... et tout le monde révise, comme ça !

Alors pour tout savoir sur notre petite phyllidie, il semblerait qu'elle soit une championne de la défense chimique. Si on la stresse, elle produit une toxine âcre ou piquante. Charmante...

Les photos nous sont envoyées par ma soeurette, Béa, (vous savez, celle qui avait fait une si jolie citrouille !)...

Joli, n'est-ce pas ?

Et on reste à la mer avec cette scène de la vie sous-marine quotidienne... un mérou au milieu d'anthias...

Ce ruban à pois n'est autre qu'une petite murène. Malheureusement, prise d'un peu loin, donc ensemble très sombre.

Et on termine avec une jolie chromodoris pyjama, dont la taille n'excède pas 4,5 cm.

Je voulais vous remercier pour votre enthousiasme dans vos commentaires de ces derniers jours.

C'est très stimulant. Des pas-à-pas, il y en aura d'autres.

Ma seule crainte : à force de me creuser la cervelle, ne risque-t-elle pas de finir par se vider ?

Vous avez de la chance : ce week-end, vous avez une heure de plus à votre disposition... C'est à peu près le temps maximum qu'il vous faudra pour réaliser ce petit accessoire, qui s'inspire beaucoup du cousybloc.

Fournitures :

Carton 2 mm d'épaisseur

Deux morceaux de 18,5 cm x 10,5 cm

1 morceau de 18,5 cm x 0,8 cm

Bristol

2 morceaux de 17,5 cm x 9,5 cm

Tissu

Ruban (2 x 20 cm)

Colle

 Découpez un morceau de tissu d'environ 23 cm x 28 cm et installez vos cartons de 2 mm comme ci-dessous, en laissant un espace d'environ 3 mm entre eux.

Encollez les bords et rabattez les pour obtenir ce résultat (inutile de tartiner l'autre côté, normalement, ça suffit pour bien tenir).

Coupez une bande de tissu de 20 cm x 5 cm dont vous repliez et aplatissez au fer à repasser les extrémités pour obtenir une bande de 17,5 cm de long (la largeur, on n'y touche pas). 

Collez cette bande au milieu, en marquant bien le creux entre les cartons. (Je me sers du manche de mon pinceau à colle...)

Recouvrez vos deux morceaux de bristol de tissu.

Posez le premier sur un côté du cousybloc en intercalant un des rubans entre le support et le bristol.

Découpez une bande de tissu de 22 cm x 7 cm que vous pliez en deux comme ceci. J'ai oublié de faire la photo, mais c'est le même principe que pour le cousybloc...

Vous prenez votre chéquier et vous ajustez votre bande sur la dernière page. Vous prenez le deuxième bristol et vous collez la bande au bristol, en laissant le chéquier en place. Vous collez ensuite le bristol sur le reste du montage sans oublier d'intercaler le deuxième ruban.

Je le rappelle, c'est exactement le même principe que pour le cousybloc.

Et voilà le résultat

Et maintant, faites attention, parce que, comme le disait fort justement Chatbrina, vous pourriez bien vous faire voler votre sac, non pas pour le chéquier, mais... pour le cousychèque...